Aller à Amsterdam en avion

Pour un week-end, une semaine ou un mois, Amsterdam s’offre à vous à une heure et quelques poussières seulement d’avion, depuis la Belgique, la Suisse et la France.

KLM, la compagnie aérienne nationale des Pays-Bas propose, avec le partenariat d’Air France, des vols pour Amsterdam en partance de toutes les capitales européennes. Moins cher (mais, doit-on le rappeler, sans réservation possible de siège ni repas ou boisson), les compagnies « low cost » sont particulièrement concurrentielles sur cette destination.

L’aéroport international d’Amsterdam « Schiphol » (prononcez « Chripol ») est une ville dans la ville. C’est l’un des plus importants aéroports d’Europe où chaque jour, des milliers d’avions acheminent leurs passagers le temps d’une courte escale, qui sortent boire une bière ou fumer une cigarette, avant de reprendre leur gros Boeing pour d’interminables heures.

Schiphol est un bout de monde dans le monde et si, avant votre vol retour, vous disposez d’un peu de temps, n’hésitez pas à errer dans ces couloirs toujours animés qui débouchent sur de vastes places où se côtoient les bars, les marques prestigieuses de vêtements ou de parfums, les fast foods. Une fois le contrôle douanier passé, votre ticket d’embarquement en poche, l’animation marchande continue au fil des terminaux.

Ceux qui partent croisent ceux qui arrivent. Ces derniers auront la bonne idée de garder leur euros dans leur petite poche et de renoncer aux taxis confortables mais très chers, pour rejoindre la gare, dans l’enceinte même de l’aéroport. Là, des guichets automatiques visibles (jaunes pétants) proposent des tickets de train (euros ou carte de crédit) qui vous conduiront au cœur même de la trépidante Amsterdam.

Le premier atout du bus est sans conteste son prix. Des compagnies comme FlixBus, BlaBlaCar Bus ou Eurolines proposent des billets pour le trajet Paris-Amsterdam à partir de 15 € si vous vous y prenez à l’avance. C’est souvent moitié moins cher que le train, et bien plus économique qu’un billet d’avion (surtout si l’on tient compte du prix des bagages et des transferts).

Voyager en bus est également un choix responsable. Selon l’ADEME, le bus émet en moyenne 5 fois moins de CO₂ par passager qu’un avion. Pour les amateurs de slow travel ou ceux qui souhaitent voyager autrement, c’est un véritable atout.

Oubliez les vieux bus inconfortables ! Aujourd’hui, les cars longue distance sont souvent équipés du Wi-Fi gratuit, de prises électriques, de toilettes et de sièges inclinables avec repose-pieds. Certains proposent même des services premium avec plus d’espace pour les jambes.

Que vous soyez à Paris, Lille, Lyon, Bruxelles ou encore Strasbourg, vous pouvez rejoindre Amsterdam directement. Vous pouvez ainsi partir de chez vous sans passer forcément par une grande gare ou un aéroport bondé.

Comptez entre 6 et 9 heures selon la ville de départ. Depuis Paris, par exemple, le trajet dure environ 7 heures et l’arrivée a généralement lieu à la gare d’Amsterdam Sloterdijk, à 10 minutes en train du centre-ville.

Grâce au Thalys (rebaptisé Eurostar), Amsterdam est accessible en environ 3 h 20 au départ de la gare du Nord à Paris. Vous arriverez directement en plein cœur de la ville, à la gare centrale d’Amsterdam, qui est connectée au centre historique et aux transports en commun, sans les temps d’attente des aéroports ni les transferts souvent chronophages.

Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques. Il émet en effet jusqu’à 90 % de CO₂ en moins qu’un avion pour le même trajet. Pour les voyageurs soucieux de leur empreinte carbone, c’est un choix évident, conforme à une démarche de slow travel et de consommation plus responsable.

Le train permet d’emporter gratuitement jusqu’à deux bagages + un bagage à main. Pas de frais supplémentaires ni de surprises à l’embarquement ! Des trains circulent toute la journée, de 6 h du matin à environ 21 h.

La gare d’Amsterdam Centraal et ses 100’000 passagers quotidiens, sont déjà au bord des canaux, à cheval sur la Mer du Nord. Derrière, les enfilades de maisons typiques invitent enfin à l’évasion… vous êtes arrivés ! Et maintenant, place à la découverte en grimpant, par exemple, dans l’un des nombreux tramways qui se croisent devant la gare avant de sillonner la ville (attention en sortant de la gare, les rails des tramways ne sont pas protégés).

Bonne chance ! Non que votre voyage plein nord entre les interminables plateaux belges puis néerlandais ne soit agréable, mais c’est une fois arrivé à Amsterdam que les choses se compliquent sérieusement.

Vous allez vite comprendre qu’ici, les voitures ne sont vraiment pas les bienvenues ; sens uniques récurrents, gendarmes couchés chaque centaine de mètres, parkings rares et hors de prix, sabots sur les voitures dissidentes – ces engins jaunes pétants agrippés aux pneus des voitures font partie du décor à Amsterdam.

Si par bonheur il vous semble avoir trouvé une place de parc, méfiez-vous. Beaucoup sont réservées aux résidents qui n’hésitent pas, paraît-il, à dégonfler les pneus des chipeurs de places.

Bref, tout le monde vous le dira : Amsterdam en bagnole est une hérésie puisqu’elle est justement… le symbole même de la ville sans voiture. Essayez, c’est une vraie expérience !